De nouvelles méthodes pour des efforts de conservation plus efficaces et moins coûteux sont toujours à l’essai, mais un essai récent au Népal a mis en évidence l’utilisation de drones pour surveiller les espèces menacées et les frontières des parcs nationaux afin de protéger les zones des braconniers.
Selon un récent rapport de la BBC, des drones ont déjà été utilisés pour surveiller les orangs-outans et autres animaux en danger dans certaines parties de l'Indonésie et les récents résultats du Népal pourraient inciter d'autres pays, notamment la Malaisie et la Tanzanie, à faire de même.
Les drones sont sans pilote et si légers qu'ils peuvent être libérés à la main. Ils sont également non seulement relativement bon marché d’achat, mais aussi de maintenance, car ils ne nécessitent environ qu’une demi-heure de recharge à l’électricité avant de pouvoir être relâchés, ce qui signifie qu’ils pourraient constituer un excellent complément aux efforts de conservation, notamment dans les pays en développement.
Le braconnage des espèces en danger pose des problèmes dans le monde entier, mais il prend souvent beaucoup de temps et nécessite beaucoup de main-d’œuvre pour patrouiller dans des zones aussi vastes que de nombreux parcs nationaux. Les drones peuvent toutefois enregistrer le sol en dessous de 20 km à la fois.
Non seulement les drones enregistreront les limites du parc et rechercheront des braconniers (que les équipes sur le terrain pourront ensuite aller chercher), mais ils joueront également un rôle essentiel dans la surveillance des schémas et comportements de nombreuses espèces menacées de disparition. à l'état sauvage dans un proche avenir.